Foire aux questions

En ce qui concerne les enfants, mes plus jeunes élèves sont en CP. Pour ce qui est des adultes, il n’y a pas d’âge limite 😉.
À de rares exceptions près, j’enseigne grosso modo tous les styles.

La majeure partie de mes élèves sont des guitaristes amateurs qui pratiquent la musique en guise de loisir.

J’enseigne la guitare folk, électrique et classique.

Non, ça n’est pas une obligation. Il existe d’autres moyens au besoin (les tablatures).

Non, j’ai des élèves qui commencent la guitare « sur le tard ».

Cette histoire de don ou de talent existe 😉, mais c’est un phénomène assez marginal. La plupart des gens progressent au prorata du temps qu’ils consacrent à leur instrument.

Non. Dans la mesure des places disponibles, d’une manière générale, j’arrive à proposer des jours et horaires de cours qui sont commodes pour les gens par rapport à leur emploi du temps personnel (familial ou professionnel). Je travaille du lundi au vendredi de 9h à 21h30 et le samedi de 9h00 à 12h30.

Non, j’ai pas mal d’élèves pour qui le passage en retraite est l’occasion de pratiquer la guitare.

Non, vos progrès dépendront aussi beaucoup du temps que vous consacrerez à l’instrument entre les cours.

Vous pouvez me régler, à votre convenance, par virement bancaire ou par chèque.

D’abord, il n’y a pas de cours collectif, le traitement est individuel et personnalisé. Il y a une plus grande souplesse dans la proposition de créneaux de cours au niveau des jours et horaires, dans le fait de pouvoir déplacer occasionnellement des cours. La pratique du solfège n’est pas une obligation. Il n’y a pas de style musical arrêté a priori. Il n’y a pas d’examen (ni à l’entrée, ni en cours de route). Je dispense des cours toute l’année, outre une semaine par petites vacances scolaires et deux semaines pendant les grandes vacances scolaires.

Beaucoup de gens qui viennent me voir ont, dans un premier temps, essayé d’apprendre la guitare seuls en autodidacte via des tutoriels sur le Net (ou des méthodes de guitare x ou y). Il faut bien admettre que, dans les faits, peu de personnes arriveront à s’en sortir ou à progresser de la sorte.

Le premier écueil est qu’il n’y a pas d’interactivité immédiate. Personne pour vous observer jouer pendant 30 minutes, pour vous signaler que vous êtes en train de mal vous y prendre alors que vous croyez bien faire, pour répondre aux questions que vous vous posez.

Le deuxième écueil de l’internet est : trop de choix tue le choix ! La qualité et la pertinence des tutoriels est à l’avenant (le meilleur comme le pire !). Et surtout ces tutoriels s’adressent à tout le monde mais à personne en particulier (je veux dire par là qu’ils correspondront occasionnellement voire rarement à votre besoin du moment !).

Le risque quand on travaille seul c’est de stagner, c.-à-d. de jouer des morceaux d’une difficulté qui est toujours équivalente – ou encore à l’inverse de choisir des morceaux beaucoup trop difficiles pour soi. Les aléas quand on travaille seul c’est 9 fois sur 10 d’adopter des positions, des manières de faire, des doigtés de main gauche, main droite etc. inopérants qui peuvent éventuellement, à long terme, vous mener à un sentiment cuisant d’échec, d’impuissance, d’incompétence.

Un professeur vous apporte son expérience ; par là même, il vous fait gagner du temps, car il vous évite de vous fourvoyer dans des impasses. Il sait vous suggérer le morceau adéquat (ni trop facile, ni trop difficile !) au moment opportun, et ce avec un souci de progression permanente. Il vous délivre tous ses petits secrets : le doigté main gauche ou main droite qui fonctionne bien, l’astuce que vous n’aviez pas vue, le « truc » que vous ne connaissiez pas, la position qui sera efficace. Il vous propose des supports numériques adéquats (pdf, audio, etc.), ainsi que des adaptations, des arrangements de standards, tous styles confondus, sous forme de partitions (solfège et tablature) qu’il a assimilées, réfléchies.

L’intérêt d’un professeur, en somme, est de vous faire gagner beaucoup de temps et de vous permettre d’évoluer et de progresser constamment dans de bonnes conditions de confiance et d’écoute.

Si l’on est tenté par la pratique de la guitare, la décision de suivre des cours émane souvent du fait de l’envie de se bousculer, de se mettre « sur la sellette », de s’astreindre à une certaine discipline — car la pratique musicale indéniablement en est une. Suivre des cours c’est aussi accepter de se mettre « face à soi-même » tous les 7 ou 14 jours. C’est passer d’un projet fantasmé, fictif à un projet concret, réel (on connaît tous quelqu’un qui doit s’y mettre, mais bon l’année prochaine 😁). Il est parfaitement compréhensible que pour certains cela soit un cap difficile à franchir. Les raisons peuvent être multiples : timidité, manque de confiance en soi, peur du jugement (souvent de son propre jugement), croyance en certaines idées reçues (il faut absolument commencer enfant, il faut absolument un don, il faut absolument savoir lire la musique, etc.). Parfois, aussi certains ont pu déjà s’essayer à des cours de musique et le déclic n’a pas eu lieu car peut-être que l’on n’a pas été assez à leur écoute. Parfois, certains à juste titre estiment qu’ils ne sont pas assez disponibles pour des raisons familiales, professionnelles. Mais il arrive que ceux qui hésitent finalement se jettent à l’eau et réalisent alors un acte manqué, un vieux rêve, rendant enfin grâce à cette guitare qui traînait dans un coin de leur maison depuis une dizaine d’années, achetée on ne sait plus trop bien pour qui et pour quoi 😉.

Car finalement le seul moyen de savoir si la pratique de la guitare est faite ou non pour vous c’est encore… d’essayer !